Allâh Allâh Allâh yâ mawlânâ Allâh Allâh Allâh Allâh Allâh –ida-im Yâ qâsida ddiyâr -iyyâka wal -inkâr Sallim limâ tarâ fa ssirru -in sarâ -In badatil -anwâr wa zâlatil -aghyâr -Ichtâqatil qulûb li hadratil mahbub Dârat ku-usu rrâh wa ‘ammal -inchirâh Fa minnâ man yabûh wa qad ghâba fî Llâh Wa minnâ man yachtâh wa li ssiwâ tarah Wa man bihi -anîn qad chahidal yaqîn Laysa binâ junûn hâdhâ ta‘mul manûn Hâdhî tarîqul hâl lâ tu‘raf bil maqâl ‘alayka bi ttaslîm hâdhâ -amrun ‘adhîm Fa sallî yâ ghâffâr ‘alâ tâhal mukhtâr Ô toi qui désires séjourner dans les Demeures, Soumets-toi à ce qui t’ est assigné Si les Lumières jaillissent, Les cœurs se consument, embrasés par le Désir de voir se manifester Le Bien-aimé, Les coupes de vin qui ont circulé Parmi nous, il y a celui qui gémit Parmi nous, il y a celui qui crie Parmi nous, il y a celui qui danse et qui a mis à l’écart Et parmi eux, il y a celui qui pleure d’ Amour, Nous ne sommes point fous, Cette Voie ne peut se saisir par les paroles, Attache toi à te soumettre, car ce dont nous parlons est immense. Et que Tes Prières, Ô Toi le Clément, Comblent l’ Elu ainsi que les vertueux et Tous ceux qui se sont absentés en Dieu !
Allâh Allâh lâ –ilâha –illa Llâh
Allâh Allâh Allâh Allâh –ida-im Allâh
Hadhâri wal -idbar fa hâdhâ sirru Llâh
Khala‘nal ‘idhârâ wa fanaynâ fi Llâh
Wa rufi‘a ssitâr tilka hadratu Llâh
Laysa bihâ lughûb hâmat bi hubbi Llâh
Wa chtâqatil -arwâh li tarâ wajha Llâh
Wa minnâ man yasîh muchîran -ilâ Llâh
Târa bihil farah -ilâ rihâbi Llâh
-Asqamahul hanîn -ilâ liqâ-i Llâh
Man dhâqahu yakûn min –awliyâ-i Llâh
Lâ tudrak bil -a‘mâl hiya min fadli Llâh
Laysa bihi ‘alîm -illa ma-dhunu Llâh
Wa âlihil -akhyâr wa man ghâba fî Llâh
Prends garde à ne point tourner le dos
Ni désavouer ce qui relève du Secret Divin !
Car ce Secret ne cesse de circuler !
Nous nous sommes dépouillés des parures qui nous alourdissaient,
Pour nous immerger dans la Présence Divine !
Que tout autre que Lui s’anéantisse,
Et Que les Voiles se lèvent,
C’ est alors que s’Irradie la Présence Immanente de Dieu !
Sans que ni fatigue, ni peine ne les Atteignent, tant ils sont épris d’Amour !
Ont fait régner le soulagement.
Puis, les Esprits ont désiré voir La Face de Dieu !
Et dont les paupières sont estropiées,
Celui-ci, s’est absenté en dieu !
Ce faisant, il désigne allusivement Dieu !
tout ce qui est en dehors De Dieu,
En le voyant, tu ne peux que témoigner de La joie qui le transporte
pour avoir été si Bien accueilli !
La Certitude de la rencontre avec dieu
L’ a assoiffée de douceur !
Nous ne faisons que transcrire le Goût de l’anéantit en Dieu,
Celui qui le savoure est compté parmi les Saints de Dieu !
On ne peut l’ appréhender par les actes,
Car elle se vit par La Grâce Inépuisable de Dieu !
Et nul ne peut en prendre connaissance,
si ce n’ est celui à qui Dieu en donne l’ autorisation !